Outplacement individuel : les 7 étapes d’un reclassement réussi

Étape 0 – La rencontre entre le bénéficiaire et le consultant

Une démarche d’outplacement démarre idéalement par une première rencontre entre la personne concernée et le consultant ou le cabinet d’outplacement qui l’accompagnera. Eh oui, la dimension humaine est une brique essentielle pour construire un reclassement efficace et serein !

À cette étape, aucun engagement commercial, il s’agit avant tout de valider l’adéquation entre les deux profils, pour s’assurer que le bénéficiaire se sente à l’aise aux côtés de son consultant en outplacement, en fonction de son ressenti, de ses attentes, de sa personnalité, mais aussi de son état psychologique lors de sa transition professionnelle. La personne peut d’ailleurs tout à fait demander d’elle-même à être accompagnée par un autre consultant, sans avoir à changer de société d’outplacement.

Une fois la confiance établie et le consultant sélectionné, le document contractuel peut être envoyé à l’employeur et c’est alors une vraie collaboration qui s’enclenche aux côtés de l’accompagné !

Étape 1 – Le diagnostic initial

L’outplacement individuel peut désormais se lancer concrètement avec un diagnostic initial, qui consiste en une évaluation approfondie — ô combien précieuse — de la situation du salarié. Elle comprend un inventaire du patrimoine professionnel qui analyse les compétences, les expériences et les aspirations du salarié sortant. Cette étape est essentielle pour comprendre le parcours et les compétences du salarié, identifier les points forts du candidat, mais aussi les domaines dans lesquels des améliorations peuvent être apportées.

Un bilan est également réalisé sur la personne en lui-même, afin d’évaluer ses traits de personnalité dominants, son potentiel, ses savoir-être, ses motivations profondes et ses éventuelles contraintes géographiques ou familiales. L’objectif est ici de dresser un portrait complet du bénéficiaire.

Une analyse de marché est enfin menée dans le but d’identifier les opportunités sur le marché du travail en fonction du profil du candidat et de son projet professionnel. Un travail qui permet véritablement de situer le profil du candidat par rapport aux tendances actuelles du marché de l’emploi et d’orienter le projet professionnel du salarié vers des secteurs porteurs.

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Étape 2 – L’élaboration du projet professionnel

Suite au diagnostic initial, un projet professionnel est élaboré en concertation avec le salarié, sur la base de ses compétences, contraintes et aspirations. Cette phase inclut la définition de ses objectifs de carrière et la clarification de ses attentes et ambitions professionnelles. Quels types de postes souhaite-t-il occuper ? Quelles responsabilités est-il prêt à assumer ? Quels secteurs l’intéressent particulièrement ? Quelles contraintes est-il prêt à accepter ? Des questions qui aident toute personne à dessiner un projet professionnel cohérent et motivant. 🙌🏼

Un plan d’action est ensuite réalisé pour guider le salarié tout au long de son parcours de reclassement professionnel. Cette feuille de route détaille les étapes à suivre, les actions à entreprendre (mise à jour du CV, préparation aux entretiens, participation à des événements de networking), et les délais à respecter pour avancer concrètement !

Le cabinet d’outplacement a notamment pour mission d’aider le collaborateur sortant à retrouver les codes d’une recherche d’emploi qu’il n’a parfois plus pratiquée depuis de longues années. Depuis sa dernière phase de recherche, de nouveaux métiers sont généralement apparus, et de nouvelles façons d’entrer en contact avec les employeurs ont fait leur apparition ! 👀

Étape 3 – La préparation des outils de candidature

La préparation des outils de candidature est également un enjeu incontournable de l’outplacement. Un bénéficiaire peut être tout à fait être compétent dans son domaine, mais ne pas avoir à l’instant T de quoi mettre en avant son profil auprès d’un futur employeur. Le consultant va alors jouer un rôle clé pour l’aider à développer au maximum son employabilité :

• Optimisation du CV pour qu’il soit clair, concis, différenciant, et adapté aux exigences du marché.
• Rédaction de lettres de motivation percutantes et personnalisées.
• Mise à jour du profil LinkedIn pour améliorer la visibilité et l’attractivité du candidat sur les réseaux professionnels.
• Simulations d’entretien pour se familiariser avec les questions courantes, travailler sur la pertinence des réponses et recevoir des feedbacks constructifs pour s’améliorer.
• Soutien moral et coaching pour les décisions importantes : l’orientation de la recherche d’emploi, le choix des offres auxquelles postuler, etc.

Un autre avantage du cabinet d’outplacement, c’est qu’il peut également aider à promouvoir activement le candidat auprès de son réseau de recruteurs et d’entreprises. Les consultants peuvent effectivement mettre en relation le salarié sortant avec des recruteurs ciblés, dans une vraie logique de réseau, ou encore diffuser son profil LinkedIn et CV autour de lui. Cette mise en avant ciblée augmente les chances de recevoir des propositions intéressantes et adaptées au profil du candidat. C’est aussi ça, le rôle d’un bon cabinet d’outplacement ! 😉

Étape 4 : La formation et le développement des compétences

Pour maximiser les chances de succès du reclassement externe, il est parfois nécessaire de développer ou de mettre à jour certaines compétences du candidat, pour se rapprocher des attentes du marché de l’emploi. L’un des objectifs de l’outplacement professionnel est justement d’assurer l’adéquation entre le profil du bénéficiaire et les exigences des employeurs du secteur concerné.

Cette étape sert notamment à faciliter l’accès à des formations sur des compétences métier nécessaires à la réussite du projet professionnel du candidat. Il peut aussi s’agir d’un travail de développement des soft skills, telles que la prise de parole en public, le leadership ou la gestion du stress par exemple. Tout ce qui peut permettre au candidat de maximiser son employabilité et de faciliter son rebond professionnel, que ce soit dans sa branche de départ ou dans un nouveau domaine !

Grâce à toutes ces démarches, le reclassement concret peut ensuite se valider, avec une prise de poste effective chez un nouvel employeur, le plus souvent au bout de quelques mois. Un délai qui dépend bien sûr du projet de l’accompagné, et du marché du travail à l’instant T.

Étape 5 : Le suivi post-reclassement

Le processus d’outplacement ne s’arrête pas à la signature d’un nouveau contrat. Un suivi post-reclassement est souvent proposé pour assurer une intégration réussie dans le nouvel emploi. Ce suivi inclut un accompagnement durant la période d’essai, des sessions de feedback pour apporter des améliorations si nécessaire, ainsi qu’un soutien à long terme pour des conseils et de l’aide ponctuelle même après la fin officielle du programme d’outplacement. L’accompagnement durant la période d’essai est notamment très précieux pour aider le salarié à surmonter les défis initiaux de son nouveau poste. Un critère à observer de près au moment de choisir votre cabinet d’outplacement !

Bon à savoir : si la nouvelle collaboration n’apporte pas satisfaction pendant la période d’essai, il est généralement possible de reprendre l’outplacement là où il était rendu avant la prise de poste. 👍🏼

L’outplacement individuel, ou reclassement professionnel, est un processus structuré et bienveillant qui aide les salariés à surmonter les défis de la transition professionnelle. Les bénéficiaires peuvent ainsi retrouver un emploi plus rapidement mais aussi découvrir de nouvelles opportunités de carrière qui correspondent parfois mieux à leurs aspirations et compétences. Pour les employeurs, proposer un programme d’outplacement est aussi un acte de responsabilité sociale et un moyen efficace de maintenir une bonne relation avec leurs anciens salariés, et de renforcer leur image de marque employeur.