La procrastination au travail : demain j’arrête !
Les post-it s’accumulent sur votre bureau, vos agendas, votre frigo ? Vous êtes certainement victime de cette habitude vieille comme le monde : la procrastination. Bien qu’elle puisse parfois s’avérer créative, légère et visiblement sans conséquences, il n’en reste pas moins qu’elle peut être gênante, source de stress et de culpabilité. Remettre les tâches jugées ingrates au lendemain demande un effort mental et peut amener à une mauvaise estime de soi.
Procrastination ou « flemme » ?
Il est vrai que ce terme sert autant à définir la flemme d’effectuer telle ou telle tâche que le désengagement face à une situation donnée. De fait, le résultat est le même : l’accomplissement d’une tâche se complique et n’aboutit -quasiment- jamais.
La véritable différence est que la flemme est généralement passagère. À l’inverse, la procrastination est plus complexe : certaines personnes considèrent même préférer que leurs collègues pensent qu’elles ne font pas d’effort plutôt que d’avouer leur incapacité à faire quelque chose.
Le plus dur, c’est de commencer !
Selon la science, il faut approximativement une vingtaine de jours pour prendre une nouvelle habitude. La procrastination étant une affaire de gestion de temps et de ressenti émotionnel, il peut être envisageable de commencer par un des deux aspects : la gestion.
Pour ce faire, il existe différentes méthodes : les To Do lists par exemple ou certaines applications proposant de couper toute distraction durant un laps de temps donné. Bon, ce n’est peut-être pas toujours utile de couper toute distraction sur son ordinateur alors que les notifications font vrombir votre téléphone juste à côté de vous. Soyez cohérent !
Souvenez-vous que le plus dur, c’est de commencer ! Effectuer une routine, quelle qu’elle soit, peut devenir un moyen de se préparer à effectuer une tâche. Étirez-vous et faites quelques pas dans l’open space tout en récitant l’alphabet à l’envers… Après tout, pourquoi pas ?
Savoir se poser les bonnes questions
Tout n’est pas perdu ! Il y a différentes procrastinations :
- Celle qui est absolument consciente et qui s’opère envers et contre votre volonté, nous laissant soucieux et empreint de culpabilité (bon, peut-être pas toujours à ce point-là, on est d’accord.).
- Celle qui nous rappelle à nos priorités.
Le blogueur anglais Paul Graham nous explique qu’effectivement, certaines tâches ont une importance limitée dans le temps. Nous n’avons pas une obligation vitale à faire une lessive complète de vêtements blancs tous les dimanches soir. Ces tâches peuvent être aisément remises à plus tard au profit d’autres que l’on trouve plus importantes et intéressantes.
On priorise donc, ce n’est -presque- pas de la procrastination ! (n’oubliez pas votre lessive tout de même…).
Terminons cet article sur deux citations :
« Je ne remets jamais au lendemain ce que je peux faire le surlendemain. » -Oscar Wilde.
« Tout ce qui peut être fait un autre jour, le peut être aujourd’hui » -Michel de Montaigne.
Et vous ? Plutôt du côté d’Oscar Wilde ou celui de Michel de Montaigne ?